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Biodiversité

Atlas de Biodiversité Communale

Un Atlas de Biodiversité Communale (ABC) permet d’avoir une connaissance du patrimoine naturel d’un territoire donné pour orienter ou affiner des projets de développement locaux : mise en place ou révision de PLU, Trame Verte et Bleue (TVB) et projets d’aménagements. Il permet également à la commune d’avoir les clés pour préserver et conserver sa biodiversité en adaptant les modes de gestion sur certains espaces naturels, semi-naturels ou anthropiques (espaces verts notamment).

L’élaboration d’un ABC est aussi l’occasion d’engager des actions de sensibilisation auprès des agriculteurs, des entreprises et des habitants pour faire évoluer leurs pratiques pour une meilleure prise en compte de la biodiversité.

Après Notre-Dame-d’Oé, Chambray-lès-Tours, La Riche, Tours, Ballan-Miré et Fondettes (en cours), Saint-Avertin est la 7e commune métropolitaine à se lancer dans un atlas de biodiversité communale (ABC).

Engagé depuis 2 ans, celui-ci s’est achevé fin 2024 ; d’ores et déjà, les données recueillies et les observations réalisées permettent de classer Saint-Avertin parmi les communes riche en biodiversité : 37 sites ont été inventoriés et plus de 50 000 données de faune et de flore. Cette richesse s’explique par la grande variété des habitats regroupés sur une commune, par ailleurs assez urbanisée : bois, prairies, zones humides, mares, cours d’eau, cavités, fruticées,

Création d'un écuroduc

Un des principaux facteurs de mortalité de l’écureuil roux lié aux activités humaines est la collision sur les routes. Ce facteur est en augmentation au cours de ces dernières décennies en relation avec la fragmentation  des habitats, le rapprochement de l’écureuil des habitations dû au nourrissage, et l’augmentation du trafic sur le réseau routier.

Face à ce constat, la Métropole de Tours a étudié la possibilité de reconnecter les habitats boisés (ce que l’on dénomme la « trame verte ») via un pont aérien pour la petite faune arboricole, appelé écuroduc. L’association COHAB, spécialisée dans les passages à faune aériens, a été mandatée pour étudier le projet et sa faisabilité, en privilégiant une voirie où sont fréquemment observés des écrasements d’écureuils. C’est le cas du quai de la Loire (M952), à Rochecorbon, entre l’agence de communication Novabox et l’école de Loire « La Rabouilleuse ».

L’opération d’arrimage a eu lieu le 22 novembre 2024, avec l’appui des services métropolitains et ceux de la commune de Rochecorbon.

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