
Tours Métropole Val de Loire est responsable de l’entretien de la voirie et d'espaces verts sur son territoire.
Une gestion adaptée des espaces verts
Le vert, ce n’est pas que dans l’assiette ! Alors que le développement rapide des villes a eu pour conséquence l’imperméabilisation des sols, la raréfaction de la végétation urbaine, et l’émergence des îlots de chaleur urbains, le rôle du végétal en ville a aujourd’hui tout son sens. C’est dans ce contexte que Tours Métropole Val de Loire et la Ville de Tours ont mis en place un schéma directeur des espaces verts.
Fort de cet outil qui cadre les aménagements de l’espace public, en particulier sur les aspects de renaturation et de désimperméabilisation, les services métropolitains mettent désormais en oeuvre les projets en accordant une grande dimension à l’aménagement des espaces verts pour lutter contre les ilots de chaleur urbains.
Des chantiers emblématiques servent de support à la promotion de cette nouvelle philosophie.
Citons par exemple le Haut de la Tranchée à Tours nord. Marqué jusqu’à aujourd’hui par son côté minéral et l’émergence d’un ilot de chaleur, ce secteur en mutation urbaine a été identifié comme nécessitant de la convivialité et du végétal. Les objectifs d’ombrage et de fraicheur se traduisent par de la déminéralisation et des plantations nouvelles. Le projet tient compte, par ailleurs, de l’insertion de l'itinéraire cyclable Vélival.

La déminéralisation du parvis avec remise en place de pavés à joints engazonnés permet à l’eau de rejoindre le sol au profit des plantations et de rafraichir l’espace de convivialité à venir. La prise en compte accrue du sol sur ce projet (retrait minimum des matériaux routiers et apport de compost) visent à réduire l’empreinte écologique des travaux.
Une modification des pratiques de tonte
Mettant à profit la crise sanitaire du COVID-19 - période inédite de « retour de la nature en ville » -, Tours Métropole Val de Loire a mené une réflexion visant à modifier de manière pérenne ses pratiques de tonte, notamment via la gestion différenciée. Les objectifs sont multiples : intervention humaine minimale, coût d’entretien moindre, absence d’arrosage, désherbage mécanique ou manuel, et développement des prairies plutôt que des tontes régulières.
Gestion différenciée ne veut pas dire laisser à l’abandon. Sur ces sites, il est réalisé une à deux fauches par an et les espèces végétales invasives sont supprimées. En outre, des bandes de gazon tondues régulièrement délimitent les zones de fauche et indiquent ainsi l’entretien des jardiniers. Jouer sur la hauteur des coupes permet même sur certains espaces de réaliser des dessins esthétiques !
L'écopaturage, un entretien naturel
Depuis quelques années, la Métropole a mis en place l’éco-pâturage via son cheptel métropolitain, composé d’une centaine de têtes - une majorité d’ovins, des caprins et quelques équins. Cette pratique a trois avantages : elle permet une gestion des espaces verts sans utilisation de pesticides, elle présente un aspect éducatif – un projet de bergerie est d’ailleurs en cours à La Gloriette – et, enfin, elle est utilisée à des fins de prévention des inondations.
« Nettoyer » les espaces situés dans les lits du Cher et de la Loire, permet en effet de réduire les impacts lors de crue.
Les bois et parcs métropolitains
Espaces forestiers, sites de promenade, prairies, vastes plaines… Le patrimoine naturel de la Métropole est composé de 600 hectares d’espaces verts répartis sur les 22 communes dont 90 hectares boisés, constitués notamment de 4 parcs boisés. Vivier de biodiversité, espace de détente et de loisirs, « poumon vert » au cœur de la Ville, ces espaces verts et parcs boisés constituent – et plus encore dans le contexte actuel, des espaces de respiration nécessaires à l’ensemble des habitants.