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2eme ligne de tramway : lancement des diagnostics archéologiques

Des diagnostics d’archéologie préventive auront lieu à compter du mois de mars 2022 pour une durée approximative d’un an.

Projet phare des 5 prochaines années pour le développement du territoire, la 2e ligne de tramway qui reliera Chambray-lès-Tours à La Riche va traverser des sites au patrimoine archéologique potentiellement important. La ville de Tours gallo-romaine, médiévale et moderne est concernée, ainsi que ses abords immédiats, sur les communes de La Riche, Joué-lès-Tours et Chambray-lès-Tours.
Dévoiement et création de nouveaux réseaux, construction de la plateforme du tramway, plantation d’arbres, requalifications urbaines, parcs de stationnement… Les travaux envisagés sont susceptibles d’affecter des éléments du patrimoine, c’est pourquoi, comme il est de coutume dans un tel contexte, l’État a décidé de prescrire un diagnostic archéologique.

Sonder les sols pour mieux protéger

Conformément à la réglementation, le diagnostic sera mené à certains emplacements des futures zones de travaux. Objectif : détecter, par le biais de sondages mécaniques (tranchées, puits…), d’éventuels vestiges dans l’emprise du projet, et auquel cas en préciser la nature, l’étendue et le degré de conservation pour mieux les protéger.
Réalisés par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), les sondages commenceront dès le mois de mars 2022 et s’effectueront dans un premier temps aux abords du centre de maintenance ainsi que sur l’emplacement du futur parking-relais à La Riche.
À partir de mi-2022 à fin 2023, les diagnostics d’archéologie préventive se poursuivront sur d’autres secteurs* du tracé de la future ligne 2. Une information de proximité sera mise en place à l’attention des riverains des secteurs concernés.

Mars 2022 : diagnostic archéologique autour du centre de maintenance

Ce terrain est situé sur le plateau de Tours Nord, où plusieurs fouilles réalisées dans le cadre d’autres projets ont déjà mis en évidence une occupation dense au second âge du Fer et durant l’occupation Gallo-Romaine (Haut-Empire). Pour mener leurs recherches, les archéologues vont effectuer des sondages en tranchée sur une petite partie du terrain (environ 10 % de la surface totale), à l’aide d’une pelle mécanique qui creusera à 1,30 m de profondeur.

Avril 2022 : diagnostic archéologique sur le futur parking-relais de La Riche

Sur ce terrain potentiellement très riche, les archéologues porteront une attention toute particulière à l’observation de voies antiques et médiévales, l’évolution du trait de rive de la Loire et au tracé et à la datation d’un paléochenal (vestige d’un cours d’eau enterré par des sédiments plus jeunes).

Dans les deux cas, aucun impact n’est prévu, dans la mesure où les interventions se feront sur des parcelles privées.

Et après ?

Une fois les données recueillies, les archéologues de l’Inrap remettront un rapport de diagnostic à la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), service de l’État. Ses résultats permettront de définir les mesures dont les vestiges éventuellement identifiés pourront faire l’objet. En cas de découverte de vestiges dont l’intérêt scientifique et l’état de conservation sont suffisants, l’État pourra ainsi prescrire la réalisation de fouilles archéologiques complémentaires. Si tel était le cas, ces opérations seraient réalisées préalablement au démarrage des travaux d’aménagement de la 2e ligne de tramway de la métropole tourangelle. Chaque année, moins de 8 % des projets d’aménagement font l’objet d’un diagnostic archéologique.

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