53 000 tonnes d’emballages et de papier triés par an, c’est la capacité du futur centre de tri interdépartemental de Parçay-Meslay, dont la première pierre a été posée ce lundi 27 juin dans la Zone d’Activité du Cassantin. Mis en service au 1er janvier 2024, il recevra les déchets recyclables de plus de 900 000 habitants répartis sur 3 départements.
Depuis 2015, plusieurs collectivités locales d’Indre et Loire, du Loir-et-Cher et de la Sarthe ont mené conjointement des études sur l’évolution de leurs outils de tri et sur la pertinence de leur regroupement. D’une part, cette évolution devenait nécessaire en raison de l’âge des équipements existants et d’autre part à cause de leur incapacité à traiter les nouveaux emballages.
La loi PACTE prévoit en effet que toutes les collectivités mettent en place au plus tard le 1er janvier 2023 la collecte de TOUS les emballages incluant les pots de yaourt, films, barquettes… La prise en charge de ces emballages demande donc des équipements adaptés et modernisés.
Avec un budget de 47 millions d’euros, le futur centre de tri interdépartemental de Parçay-Meslay représente un investissement important qui rendait nécessaire le regroupement de 10 collectivités.
Ces dernières ont créé la Société Publique Locale (SPL) TRI VAL DE LOIR(E) afin de mutualiser la construction du centre :
- TOURS MÉTROPOLE VAL DE LOIRE
- ValEco – (Indre-et-Loire et Loir-et-Cher)
- SYVALORM – (Loire-et-Cher et Sarthe)
- SMICTOM du Chinonais
- Communauté de Communes Loches Sud Touraine
- Communauté de Communes Touraine Est Vallées
- Communauté de communes Touraine Vallée de l’Indre
- SIEOM Groupement de Mer – (37)
- Communauté de communes Gâtine-Racan
- Syndicat Mixte du Val de Loir (Sarthe)
Le centre triera tous les emballages des 10 collectivités et disposera également d’une capacité de réserve en cas d’augmentation des tonnages ou de besoin d’évolution. Le site pourra trier 53 000 tonnes par an d’emballages et papiers issus des collectes sélectives.
L’objectif est d’optimiser les recettes de vente des matériaux qui seront reversées à chaque collectivité en proportion des apports. Les refus seront quant à eux valorisés en énergie et leur coût de traitement sera également à la charge de chaque collectivité à hauteur de ses propres apports. Chaque collectivité conservera donc un intérêt économique à apporter au centre de tri un tonnage maximum de collecte sélectif mais avec un minimum d’erreur de tri.