Trois nouvelles haltes cyclo touristiques, aménagées le long de la Loire à Vélo au printemps 2024, incitent les promeneurs à s’arrêter pour contempler le paysage labellisé UNESCO.
Avec le passage de 4 véloroutes – la Loire à Vélo, la Scandibérique, Saint-Jacques à Vélo et Cœur de France à Vélo – notre territoire est au centre d’une destination cylcotouristique très prisée, particulièrement l’été. Le programme d’aménagement de haltes cyclotouristiques a démarré en 2023 avec la collaboration de l’agence RCP global design et les communes avec un double objectif : répondre d’une part aux attentes des cyclotouristes en termes de services, et offrir une expérience de séjour inédite en Région Centre-Val de Loire d’autre part.
Conçues comme un parcours de découverte du patrimoine ligérien, depuis le parvis de la gare de Tours sur lequel est installée une boussole d’orientation, les haltes cyclotouristiques ont vocation à découvrir 3 lieux empreints de l’histoire locale :
- Sur le site de Joué-lès-Tours, au Pavé du Roy, la présence de pierres de tuffeau en gradins et en grandes tables de pique-nique rappelle l’activité de batellerie qui charriait jadis le matériau sur la Loire et le Cher.
- A Savonnières, c’est l’invitation au repos sur un banc polyforme situé face à la rivière qui est proposée tout en découvrant la faune piscicole environnante.
- Le parcours se termine à Villandry par une expression artistique de Jordane Saget faisant écrin, par ses lignes et courbes, à une flore aquatique très présente. Sur chacun des mobiliers présents dans les haltes, un QR code permet de s’approprier l’histoire patrimoniale des lieux tout en proposant une pause paysagère bien méritée sur l’itinéraire de la Loire à Vélo.
Du street-art à Villandry
L’œuvre de Jordane Saget, artiste contemporain d’art urbain, vient en effet souligner la beauté des paysages environnants de Villandry. Sa création s’inspire des tourbillons du Cher, un parallèle avec la confluence entre la Loire et le Cher. Les lignes, pures au début de l’œuvre, s’épaississent progressivement, comme la rencontre entre ces deux fleuves. « Le street art en ville est souvent très chargé, figuratif, voire intrusif. Dans mon travail, je privilégie les lignes et les courbes, qui s’intègrent à l’environnement sans le surcharger », explique-t-il. L’aménagement de haltes se poursuivra en 2025 sur l’île Balzac à Tours, au Grand Moulin de Ballan- Miré, à Saint-Etienne-de-Chigny, à Rochecorbon et à Berthenay.