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Tours Métropole Val de Loire et VINCI Autoroutes lancent un partenariat pour des mobilités durables

Pour la première fois en France, une métropole – Tours Métropole Val de Loire – s’associe à Vinci Autoroutes pour contribuer à faire baisser les émissions de CO2 issues d’une autoroute qui la traverse. Explications.

Historique ! Le 14 décembre dernier, Frédéric Augis, Président de Tours Métropole Val de Loire, et Pierre Coppey, Président de Vinci Autoroutes et directeur-général adjoint de Vinci, ont officialisé la première convention Autoroute Bas Carbone liant une métropole française et un concessionnaire autoroutier en faveur des nouvelles mobilités et de la préservation de l’environnement. Répondant à l'enjeu majeur de décarbonation des transports, cette convention a pour objectif d’apporter des solutions et des services concrets et innovants en matière de mobilité au sein de la métropole tourangelle en s’appuyant sur l’autoroute A10 comme axe structurant des mobilités de demain.

Objectif : baisser les émissions de CO2 sur le territoire
En effet, l’A 10 est un axe stratégique au cœur de notre territoire qui accueille un trafic de 78 000  véhicules par jour en moyenne, mêlant des déplacements de longues distances et les mobilités du quotidien (trajets domicile-travail, loisirs, santé…).
Avec ce partenariat, Tours Métropole Val de Loire et Vinci Autoroutes se fixent les ambitions et les moyens d’atteindre l’objectif de réduction des émissions de CO2 fixé par la stratégie nationale bas carbone de – 40 % à l’horizon 2030, intégrant une décarbonation à hauteur de 28  % du secteur des transports.

EN CHIFFRES
100 M€ C’est le montant, à terme, qui pourrait être investi sur le territoire métropolitain dans divers projets intégrés à cette convention Autoroute Bas Carbone

Les projets de la convention Autoroute Bas Carbone

Les études menées dans le cadre de la convention Autoroute Bas Carbone porteront sur différents axes, notamment :

  • Le développement des transports en commun, via la création d’une ligne de bus express sur l’autoroute pour faciliter la transition entre voiture individuelle et transports collectifs urbains. Une voie spécifique pourrait également être réservée aux mobilités partagées (bus/navettes et covoiturage). Il s’agit d’inciter les habituels usagers locaux de l’autoroute à utiliser un transport en commun propre.
  • La promotion du covoiturage pour lutter contre l’autosolisme. 3 200 places gratuites de stationnement sont actuellement disponibles au niveau national le long du réseau Vinci. D’ici quatre ans, ce chiffre sera doublé pour atteindre les 6 000 places.
  • L’optimisation de l’intermodalité. Quatre sites sont à l’étude pour accueillir des pôles d’échanges multimodaux le long de l’A10  et de l’A85  sur le territoire métropolitain. Une réfl exion autour de la création d’un nouvel échangeur au niveau Rochepinard pour soulager le trafic de l’autoroute en centre-ville, mais également permettre de mieux desservir la gare de Saint-Pierre-des-Corps, est ainsi menée. Ce nouvel échangeur, associé à un parking relais, assurera également la desserte de la ligne de bus autoroutière. L’aire de stationnement sera équipée de bornes de recharge électrique. Le site sera connecté à la gare TGV de SaintPierre-des-Corps dont l’aménagement est en cours d’étude.
  • La sécurisation des mobilités douces avec l’aménagement de continuités piétonnes ou cyclables  : la création de trois passerelles au-dessus de l’A10  sera étudiée à l’échelle du territoire métropolitain. Une étude spécifique pour le secteur de l’A 10  à Chambray-lès-Tours (carrefour de l’avenue de la République et de l’avenue Grand Sud) sera également engagée.
  • La protection de la biodiversité et du paysage, avec l’aménagement d’écrans végétalisés en sommet de talus ou en bordure de bretelles, et la plantation d’arbres ou d’arbustes, qui serviraient aussi de supports à la lutte contre le bruit. Des études seront également conduites pour mettre en valeur les parcs et jardins situés à proximité de l’autoroute en favorisant les modes de déplacement doux dans un cadre agréable.
  • Le déploiement d’un réseau de recharge électrique et hydrogène pour réduire l’impact carbone du transport routier. Que ce soit à destination des véhicules métropolitains ou des transports en commun, le développement des véhicules à basse émission passera par un équipement performant du territoire.
  • La production d’énergie renouvelable aux abords des autoroutes, sur des surfaces déjà artificialisées ou sur des zones non utilisées. En particulier, des expérimentations d’écrans acoustiques producteurs d’énergie pourraient être encouragées. Vinci Autoroutes a déployé à titre expérimental, en 2020, un mur photovoltaïque producteur d’énergie, au niveau de l’échangeur de Tours-centre.
  • L’économie d’énergie, via des études qui seront menées pour ajuster l’éclairage au juste besoin des automobilistes en se basant notamment sur des technologies innovantes en la matière. Dès cette année, un éclairage LED sera par exemple déployé le long de l’A 10. Des partages d’expérience sont en cours sur le sujet.

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