Les déchets collectés en Ordures Ménagères
Les déchets ultimes (non recyclables dans les conditions techniques locales) sont envoyés dans une Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux. Cette dernière, située à Sonzay, appartient et est gérée par la société SUEZ.
Après avoir été pesés, les déchets sont vidés dans des casiers creusés dans le sol puis tassés au moyen d’engins de compaction afin de gagner du volume et d’accélérer la décomposition de la fraction organique.
Cette étape de décomposition permet de collecter du biogaz, ensuite utilisé dans une unité de valorisation énergétique. Brûlé, ce biogaz permet de faire tourner des turbines qui produisent de l’électricité. Cette électricité est injectée dans le réseau EDF.
Les déchets collectés dans la poubelle jaune, après avoir été triés au centre de tri de La Riche
Les journaux-magazines sont transportés à la Papeterie GOLBEY dans les Vosges. Les fibres de papier sont raffinées puis essorées, séchées et pressées. On obtient alors de la feuille de papier qu’on enroule sous forme de grosses bobines. Ces bobines de papier servent à produire du papier journal
Les emballages en acier sont transportés à l’aciérie de FERIA IBERICA en Espagne, où l’acier est broyé, fondu puis étiré et transformé en fer à béton.
Les emballages en aluminium sont transportés chez HKS BELGIUM NV en Belgique, ou à ACIN en Espagne, où l’aluminium est broyé, fondu puis transformé en de nouvelles boites de conserves.
Les cartons ondulés sont transporté à la papeterie de ST MICHEL (16), ou SAPB Begles (33) ou EUROPAC et DS SMITH Saint-Etienne-du-Rouvray (76). Les fibres sont raffinées puis essorées, séchées et pressées. On obtient alors de la feuille de carton qu’on enroule sous forme de grosses bobines. Une fois à la cartonnerie, ces bobines sont transformées soit en emballages cartons ou protection de plaque de plâtre.
Les cartonnettes d’emballages sont transporté à la papeterie de Saint-Michel (16 CORENSO Saint-Seurin–sur-l’Isle (33) ou SMURFIT Saillat sur Vienne (87) ou EUROPAC et DS SMITH Saint-Etienne-du-Rouvray (76). Les fibres sont raffinées puis essorées, séchées et pressées. On obtient alors de la feuille de carton qu’on enroule sous forme de grosses bobines. Une fois à la cartonnerie, ces bobines sont transformées en emballages cartons.
Les briques alimentaires sont composées de carton qui assure la rigidité, de polyéthylène qui permet de lutter contre l'humidité et assure l'étanchéité puis d’une fine feuille d’aluminium pour les emballages à durée de vie prolongée nécessitant une barrière à l’oxygène et à la lumière.
Les briques alimentaires sont séparées des autres emballages puis sont conditionnées en balles pour être expédiées vers les usines de recyclage.
Le traitement des briques alimentaires suit le même procédé que celui des papiers-cartons : pulpage et désencrage.
Ainsi grâce au recyclage, les briques alimentaires connaissent une nouvelle vie chez SCA TISSUE à Hondouville (27). Le carton est recyclé en papier essuie-tout, papier toilette ou en papier cadeau. L'aluminium et le plastique sont généralement enfouis.
Les plastiques souples sont transformés en granules de plastique régénéré pour la fabrication de sacs poubelles par exemple, chez MACHAON, 51000 Châlons-en-Champagne.
Les emballages en plastique (PET clair, PET coloré et les flacons en PEHD) sont compactés en balles, puis transportés vers des centres de régénération. Les sites vers lesquels la majorité des plastiques de la Métropole sont recyclés sont tous situés en France. PPK à Sainte-Marie-la-Blanche (21) / FPR à Limay (78) / Regene à Bayonne (64), Freudenberg à Colmar (68) et MPB à La Loyere (71).
Les plastiques y sont broyés en paillettes et plongés dans l’eau. Les paillettes et les granulés sont ensuite envoyés au recycleur qui les transforme pour la fabrication d’emballage plastique, de bouteilles plastiques (contact alimentaire), ou pour la fabrication de fibre synthétique ou de tuyau par exemple
Les refus de tri sont préparés en Combustibles Solides de Récupération puis brûlés à la cimenterie CALCIA de Villiers-au-Bouin (37).
Le verre collecté dans les bornes à verre
La borne à verre dans laquelle sont déposés les emballages en verre est vidée par deux entreprises prestataires qui l’emmènent à la case à verre de Montlouis-sur-Loire et de Saint-Antoine-du-Rocher, puis transporté à EVERGLASS à Rozet-Saint-Albin (02), à Chateaubernard (16) ou VERALLIA France à Chalon-sur-Saône (71).
Le verre brut y est ensuite débarrassé de ses impuretés puis fondu à plus de 1 500 degrés. Devenu calcin, il est prêt à redevenir du verre. Le plus souvent transformé en bouteilles, le verre peut également prendre n’importe quelle forme. Les bouteilles recyclées sont remplies et conditionnées au centre d’embouteillage.
Les déchets végétaux collectés en porte à porte
Les déchets verts collectés en porte-à-porte, sont répartis dans quatre plateformes de compostage situées en Indre-et-Loire.
La société ECOSYS gère les plateformes de Charentilly et Saint-Pierre-des-Corps, la société A.C.T.E. celle de Chanceaux-sur-Choisille et SEDE celle de Saint-Avertin appartenant à Tours Métropole Val de Loire.
Sur ces plateformes, les déchets verts subissent le même processus de valorisation, à savoir un broyage, suivi d’une mise en andains (tas de broyats) retournés régulièrement pour limiter les nuisances olfactives et accélérer la fermentation, d’un criblage et d’une phase de maturation à nouveau en andains.
Le compost produit sur ces différentes installations est utilisé par des particuliers, des agriculteurs et d’autres professionnels (horticulteurs, pépiniéristes, ...).
Les déchets collectés en déchèteries
La ferraille en aluminium est broyée et fondue en lingots qui serviront à produire de nouveaux produits : radiateurs automobiles, cadres de fenêtres, semelles de fer à repasser…
La ferraille en acier est fondue et transformée en barres, tôles ou fil, ce qui permet de réaliser des feuilles d’acier qui servent à fabriquer des objets de la vie courante : boîtes de conserve, structures pour la construction, machines à laver, chariots…
Les papiers et cartons sont recyclés et permettent de fabriquer de nouvelles feuilles de papier ou de carton.
Les gravats sont utilisés, entre autres, pour renforcer les structures routières.
Les déchets végétaux sont transformés en compost qui pourra être utilisé par les services techniques des mairies.
Les déchets électriques et électroniques sont acheminés vers des centres de traitement où ils seront débarrassés de leurs composants, avant d’être recyclés ou valorisés, sous forme d’énergie.
Les déchets dangereux des ménages sont transférés vers des sites de traitement spécialisés qui dépollueront ces déchets très toxiques.
Les huiles alimentaires usagées peuvent être valorisées en lipochimie (production de savon, détergents, cosmétiques, lubrifiants, additifs alimentaires…) ou en biocarburants, alternative au pétrole, le biocarburant peut être utilisé pour faire fonctionner des machines ou des voitures.
Depuis le 1er janvier 2017, les bennes « tout-venant » des déchèteries ne sont plus enfouies directement. Elles sont retriées d’abord mécaniquement à l’aide d’un grappin, et ensuite manuellement pour affiner le tri.
Les encombrants collectés en porte à porte
Les encombrants des particuliers sont collectés en porte-à-porte, après prise de rendez-vous téléphonique. Cette étape permet de préciser aux demandeurs les déchets acceptés par cette collecte, à savoir le gros mobilier, le gros électroménager et la literie, dont le volume ne permet pas de les transporter pour les déposer en déchèterie.
Les encombrants sont déposés sur la plateforme des Douets, à Tours Nord. Là, une équipe d’agents en insertion, encadrés par TRI 37, effectuent un tri grossier permettant de trier les DEEE, le bois, la ferraille, certains Déchets Dangereux des Ménages et le reste, qui est assimilable au tout-venant collecté en déchèterie. Chacun de ces déchets est ensuite transporté en bennes vers des exutoires adaptés (unité de recyclage pour le bois, la ferraille et les DEEE).
Les textiles collectés en borne LE RELAIS
Les textiles utilisables en l’état sont revendus à bas prix dans les 73 boutiques Ding Fring du Relais ou destinés à l’export. Ceux qui ne peuvent plus être portés sont recyclés par le Relais dans le cadre de la production de chiffons d’essuyage pour l’industrie, ou pour la fabrication de matières à partir desquelles est notamment fabriqué l’isolant Métisse®.
La matière non valorisée représente 3 % des volumes collectés, dont la majeure partie sera utilisée en valorisation énergétique.
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Lancement d'une procédure de concession de service public de l'unité de valorisation énergétique Salamandre Dans le cadre du service public de gestion des déchets ménagers dont Tours Métropole Val de Loire a la responsabilité, il ressort des études réalisées et du rapport de présentation, l’importance que soit menée à bien la réalisation d’une seconde ligne de four de l’Unité de Valorisation Energétique (U.V.E.) Salamandre ainsi que les travaux dits de « revamping » des installations existantes (1ère ligne de four) et l’exploitation de l’U.V.E. dans son ensemble pour le traitement des déchets ménagers résiduels et assimilés des collectivités porteuses du projet et membres du groupement d’autorités concédantes. Les études réalisées, matérialisées par un rapport de présentation sur les modes de gestion de l’U.V.E., ont eu notamment pour objectif de comparer les différents modes de gestion au regard des enjeux en cause. Ces études comparatives conduisent à favoriser la gestion déléguée sous forme de délégation de service public au regard des enjeux techniques et financiers du service. En effet la gestion déléguée sous forme de concession de service, et plus précisément de délégation de service public, permet de confier à un tiers l’exploitation et la gestion du service public en lui transférant le risque d’exploitation (aléas techniques, économiques et financiers) tout en permettant à Tours Métropole val de Loire de bénéficier des compétences et des moyens techniques d’un partenaire privé ; ce qui est adapté pour la gestion de services complexes en particulier pour une installation classée pour la protection de l’environnement (I.C.P.E.). Par délibération du 27 novembre 2023, le bureau métropolitain a adopté la délibération portant: « création d’un Groupement d’Autorités Concédantes – approbation de la convention constitutive de ce groupement permettant aux collectivités de désigner le futur concessionnaire de l’U.V.E. Salamandre ». Par ailleurs, il est précisé que la Commission consultative des services publics locaux (C.C.S.P.L.) et le Comité social et territorial (C.S.T.) ont été saisis, pour avis, sur le principe de la conclusion d’une concession, portant délégation de service public, pour la conception et la réalisation d’une seconde ligne de four de l’U.V.E. Salamandre, la réalisation de travaux dits de « revamping » des installations existantes (1ère ligne de four) et l’exploitation de l’U.V.E. dans son ensemble pour le traitement des déchets ménagers résiduels et assimilés des collectivités porteuses du projet et Membres du groupement d’autorités concédantes. |