Cette année, la taxe sur les ordures ménagères (TEOM) va connaitre une augmentation significative à l’échelle nationale, une situation qui s’explique entre autre par la hausse de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Parallèlement, le coût du tri et du traitement augmente et d’importants investissements sont à prévoir pour mieux valoriser les ordures ménagères et disposer de solutions alternatives à l’enfouissement. Une conférence de presse s'est tenu le mardi 5 avril sur cette question.
Présents lors de cette conférence, les Présidents des communautés de communes d’Indre-et-Loire et le Président de la Métropole de Tours ont affirmé leur souhait de trouver des solutions communes à l’échelle départementale, plus efficaces et moins coûteuses, pour gérer de façon durable la valorisation des déchets ménagers. Au cœur du problème, la question de l’enfouissement qui va dès cette année générer une augmentation de la taxe sur les ordures ménagères.
Par ailleurs, les centres d’enfouissement du département arrivent à saturation et des solutions doivent être trouvées rapidement. Wilfried SCHWARTZ, Président de Tours Métropole Val de Loire a affirmé que « la Métropole ne conçoit pas de ne pas être autonome sur la gestion de ses déchets ». Une préoccupation partagée par l’ensemble des présidents d’EPCI du département. « Il faut trouver des solutions, on réfléchit sur l’UPEV, unité de production d’énergie verte ». Elle pourrait alimenter une unité de production d’hydrogène qui peut faire fonctionner les futures bennes à ordures ou encore une chaufferie.